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gabyan

14 octobre 2006

DAY 1

Aujourd’hui samedi 14 octobre 2006, je décide d’arrêter de fumer.

Allez, marrez vous, pliez vous de rire, donnez moi votre meilleur sourire, et passez votre chemin.

Bon, il est 11h30, j’en ai déjà grillée 5, j’ai déjà mal au crâne. Il faut dire que les bières d’hier soir n’arrangent rien.

Peut être 10 tentatives, sans succès, d’une longueur variable de 1 heure à 5 mois.

J’ai 33 ans, bientôt 34 et je fume depuis l’age de 16 ans, à raison de 1 paquets par jour, sans compter les jours de sorties…

Qui veut un cancer ? Je crois que je suis très bien parti pour en chopper un si je ne mets pas un freins à ma consommation.

Je bosse à 16h00, je ne sait pas encore à quel heure je vais foutre ce foutu patch, j’ai fais le plein il y a 15 jours dans l’attente de ce moment, et puis voilà le jour J.

C’est décidé depuis ce matin. Je me suis levé avec la gueule de bois, la bouche en vrac et une odeur de vache pourrie dans les cheveux. Je regarde mon bide et il me fait la gueule, il devient gras ; encore une raison de plus pour faire du sport. Ca aussi il va falloir s’y tenir.

Je respire un grand coup… merde j’ai les poumons pleins de gasoil et ça grésille à max. j’ai déjà une voix de mort vivant, ça craint.

En vérité, j’ai la trouille de mettre ce patch, la trouille d’abandonner ma copine la clope, d’être seul et sans repère une fois le paquet rangé au chaud. Mais qu’est ce que je vais foutre avec mes dix doigts ?

Certainement me branler plus que d’habitude, mais cette fois sans l’odeur de souffre.

Allez, je vais m’en griller une dernière vite fais, je cours dans la salle de bain et je me colle le panini sur l’épaule.

En fait, je viens de la fumer comme les autres, sans l’apprécier, sans me dire que c’est la dernière. En tous cas de la journée. Elle m’a laissée un goût piquant sur la langue, je sent encore mes dents noircir et mon haleine puante. Mes fringues propres sentent déjà le tabac. Quelle merde !

Allez, zou…le patch, à toi mon ami, mon fidèle serviteur, ma dose quotidienne de nicotine, ma perfus autocollante.

Voilà c’est fait.

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